De 30 à 50 % des cas d'obésité chez l'enfant et jusqu'à 80 % chez l'adolescent persisteront à l'âge adulte. Il est important de ne pas attendre et, dès le moindre doute, de consulter le médecin de famille ou le pédiatre de l'enfant. Encore une fois, plus la prise en charge est précoce et moins elle est contraignante.

Le bilan de l'enfant obèse demande une analyse rigoureuse car c'est de celui-ci que dépendra la suite de la prise en charge. Il repose alors essentiellement sur un interrogatoire précis des médecins sur :

  • les éventuels facteurs héréditaires 
  • le comportement alimentaire
  • le type d'exercice physique pratiqué 
  • les éventuelles mesures déjà prises.

La dimension psychologique de l'obésité est importante. L'enfance étant une période de construction, l'obésité naissante peut être un signe de surface d'un trouble psychologique plus important.
En étant obèse l'enfant va développer des comportements de défense, de protection. Peut-être va-t-il souffrir en se mettant dans une logique d'échec. Il est souvent possible à l'aide d'un spécialiste (psychologue ou psychiatre) d'améliorer ou de résoudre ces troubles.

Attention ! l'obésité sévère engendre des conséquences immédiates sur la santé. Il est important de prendre en considération notamment :

  • les problèmes articulaires qui se manifestent souvent aux genoux sous forme de douleur ou de démarche claudicante ;
  • les problèmes respiratoires tels que dyspnées à l'effort, ronflement, apnées du sommeil qui induisent souvent des céphalées au réveil et une somnolence dans la journée.

Une prévention des risques potentiels à long terme grâce au dépistage de l'hypertension et du diabète s'impose également.

L'extrême complexité de cette situation chez l'enfant ou l'adolescent montre à quel point il est important que la prise en charge se fasse par une équipe médicale pluridisciplinaire comprenant le médecin de famille.